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21 juillet 2009

Appel d'urgence

L'attaque du métro 123, Tony Scott Avec Denzel Washington, John Travolta, Luis Guzman, James Gandolfini, John Turturro Sortie le 29 juillet 2009 19130122 Dans la famille Scott je demande le petit frère, Tony, qui, à l’inverse de son frère Ridley l’éclectique, s’est fait une spécialité des films d’actions avec plus ou moins de réussite (True Romance, Spy Game pour les + ; Le fan, ou le récent Déjà-vu pour les -). Dans L’attaque du métro 123, quel titre pas terrible au passage, John Travolta interprète un grand méchant qui prend en otage tout une rame de métro. Denzel Washington qui s’occupe de la régulation va jouer malgré lui les négociateurs. Petit exercice de mise en scène. Comment mettre en image un scénario qui se déroule principalement autour d’une conversation au talkie-walkie sans que cela devienne vite pénible ? Joel Schumacher dans Phone Game avait déjà dû relever le même genre de défi. La réponse de Tony Scott se résume en deux thèses plus ou moins pertinente. Première idée, il faut filmer les scènes de dialogue comme des scènes d’actions, a renfort de grand mouvements de caméra. Ça bouge, donc on risque pas de s’ennuyer. Ouais, pas vraiment le plus intéressant. À part variée un peu le traditionnel champ contrechamp, ça n’apporte pas grand-chose. Ça tourne un peu dans le vide quoi ! Par contre, le style tout en longue focale, isolant les personnages du reste du décor fonctionne plutôt bien quand il faut illustrer la seconde idée de mise en scène de Scott : faire tourner le coup de fil en duel psychologique. Et c’est cet aspect du film qui fonctionne le mieux. Car le scénario pour étoffer un peu ce coup de fil géant, creuse la psychologie des personnages le mieux possible pour leur donner le plus de chair. Dans cet exercice l’avantage revient à Denzel Washington, très convaincant dans son rôle d’employés modèle mais englué dans une histoire de pot-de-vin embarrassante pour sa carrière. Travolta quant à lui n’a qu’une ligne toute tracée à suivre, celle du grand méchant. Il n’apporte pas plus, il fait son job, ni plus ni moins. Au final, L’attaque du métro 123 aura quand même bien du mal à passionner les foules, même les plus fervents fans de films d’actions ou de Denzel Washington. Après avoir connu son sommet dans les années 90, Tony Scott ne serait-il pas en train de s’essouffler ?
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